La grand-mère de Raymond Fougeroux affirmait à son petit-fils qu’ils étaient de famille avec Mgr Lalouyer, évêque en Mandchourie à la fin du XIXe siècle et natif d’Acigné, mais sans rendre tangible ce cousinage par des informations complémentaires. Lecteur assidu de la Feuille de chou d’Acigné Autrefois, Raymond Fougeroux nous a fait cette demande en souriant : “Avant de partir, je voudrais bien savoir si c’est vrai ou pas que je suis cousin lointain de l’évêque.”
L’atelier généalogie a enquêté.
Raymond Fougeroux, nous a confié le livret de famille de ses grand-parents. Cette énigme est un excellent exercice pour les membres de l’atelier qui, guidés par l’animatrice, Sophie Déméautis, explorent les arcanes des diverses archives disponibles.
Pas si facile, mais au bout de deux ateliers généalogiques, avec de la patience, de la persévérance et un peu de méthode, en exploitant les sites des Cercles généalogiques d’Ille-et-Vilaine, celui des Archives d’Ille-et-Vilaine, Geneabank, Geneanet, on est parfois confronté à des impasses… mais pour finir on découvre des ancêtres communs. Cela n’a pas été simple, en particulier du fait qu’un des mariages clés n’était pas sur Acigné et qu’il a fallu le chercher ailleurs. D’autre part les homonymies sont fréquentes tant au niveau des noms que des prénoms (par exemple les Julien et Julienne sont très à la mode entre 1650 et 1750). Et c’est sans compter que derrière ce cousinage, se cache un autre cousinage plus ancien. Autrefois, on n’allait pas chercher les conjoints bien loin et les arbres généalogiques peuvent se croiser à plusieurs reprises.
Nous passerons ainsi d’un puzzle de 500 pièces à 2500 voir à l’enquête policière à la Sherlock Holmes. De quoi nous occuper pendant quelques ateliers.
La conclusion de l’énigme ne sera pas dévoilée tout de suite car suite à cette période festive et propice aux virus, l’équipe n’était pas au grand complet. L’atelier sera reproposé le mois prochain. L’exercice est très intéressant car il permet de mettre en pratique plusieurs techniques de recherche pour arriver à cette conclusion : “Les grand-mères ont toujours raison…”
Un joli cadeau de Noël pour Raymond Fougeroux.
Pour en savoir plus sur Monseigneur Pierre Lalouyer (1850-1923), le modeste petit Acignolais qui devint évêque au bout du monde, cliquez ici.
