Dans la boite de photos, des photographies illustrant les loisirs des jeunes acignolais d’une vingtaine d’années vers 1950-1952, que nous commente Michelle.
C’est l’occasion de nous replonger dans la vie quotidienne, ou plutôt dominicale quand on parle de loisirs pour cette génération.
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La boite à photos.
Une sortie à vélo, avec les copains et copines un dimanche. « De toute façon, les sorties, c’étaient toujours le dimanche après-midi. Mes parents tenaient une boulangerie et j’y travaillais aussi. Je n’avais, comme beaucoup, que le dimanche après-midi de libre. Pour la photo, on allait peut-être à une fête de village ou à une Coupe de la joie dans une commune environnante. Il s’agissait de concours de chants, chorale et contes organisés par la Jeunesse Rurale Chrétienne. On se retrouvait avec d’autres jeunes de notre âge. »
Une pique-nique un dimanche. « Yves Lehuger, du Breil, me tend du feu. A droite, derrière, Adèle Louapre, de la Ville-Guy. On partait en général à vélo, sauf quand on trouvait quelqu’un pour nous emmener en voiture. Cela pouvait être pour une kermesse. Il y en avait beaucoup. Il y avait aussi les bals, si on avait le droit. Avec mes parents, il fallait que je sois rentré à 10 h le soir. Pour les petits enfants, c’est l’heure où ils partent (rires). On n’allait pas tellement les uns chez les autres mais plutôt à l’extérieur. Les dimanches, on allait aussi souvent voir de la famille. S’il n’y avait pas tant de loisirs qu’aujourd’hui, on ne s’ennuyait pas. On travaillait la semaine et on aimait se retrouver le dimanche. »
A la sortie de la fête des classes en 1952. « Tous les dix ans, on se retrouvait pour le repas de la classe. Ce n’est pas la grande photo officielle mais une petite, entre jeunes, à la sortie du restaurant. »
Rassemblement devant l’église et la place des halles d’Acigné du groupe en partance pour le Congrès national de la J.A.C. (Jeunesse Agricole Chrétienne). « On est monté en train à Paris. On se connaissait surtout entre jeunes du bourg, moins avec ceux des villages. Cette grande sortie a été l’occasion de mieux se connaître » (photo coll. Joseph Pélerin).
Au Congrès de la J.A.C. à Paris. « On était des milliers de jeunes venant de partout, 70 000 indiqua le bulletin paroissial. C’était le plaisir d’être tous ensemble. Sur place, on a sympathisé avec un groupe du Sud de la France, qui se retrouve aussi sur la photo. Cela nous changeait des 1 500 habitants d’Acigné ! On a dormi sous la tente, assisté à diverses animations et visité Paris. C’est la première fois où je suis allé à Paris, … et la dernière. Pourtant j’ai vécu ensuite aussi en Normandie et dans le Nord. »