Dans l’album photos de Louis Maignan, ancien agriculteur à Bout de Lande à Acigné, c’est toute la vie familiale à la ferme qui défile depuis les années 1940.
Parmi les thèmes croisés dans l’album, les promenades du dimanche nous rappellent que tout commença par du tourisme de proximité immédiate, sans engins motorisés, avant que leurs multiplications n’accroissent l’ambition kilométrique.
Photographies commentées par Louis Maignan, né en 1924, et son fils Jean-Pierre, né en 1952.
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En avril 1944, sortie pédestre des jeunes à l’étang de la Vallée. C’est la pause casse-croûte avec casquettes ou bérets vissés sur la tête. L’étang de la Vallée, en Liffré, était un lieu de promenade à pied classique pour les Acignolais. Au milieu d’eux, un abbé, assis vers la droite du groupe, est sans doute l’instigateur de la sortie.
Marcelle, la sœur de Louis, et deux cousines, devant la maison de Bout de Lande, se préparent à faire un tour à vélo un dimanche de 1943. L’ “habit du dimanche” s’impose, quelque soit l’activité.
Louis Maignan pose avec son vélo devant le dolmen de la Roche-aux-Fées à Essé en mai 1944. Louis est passé avant voir l’antenne TSF de Thourie, un autre point d’intérêt. Les kilomètres ne faisaient pas peur aux cyclotouristes du dimanche. Et sans tomber la cravate !
A Servon-sur-Vilaine, devant l’ancienne école, le groupe de jeunes fait un tour à vélo en novembre 1945. Le 5ème à partir de la gauche est Louis Maignan. L’avant dernier à droite est un jeune vicaire de Servon. La ferme de la famille Maignan, tout en étant sur le territoire d’Acigné, est plus près du bourg de Servon que d’Acigné. Louis et son frères sont allés à l’école primaire à Servon pour une question de proximité. Pour la messe, c’était par contre Acigné. Pour les achats, c’était l’un ou l’autre selon les circonstances.
Excursion à Saint-Servan en avril 1946. En car, le groupe visita également Saint-Malo, Dinard et le Mont-Saint-Michel, le tout en une journée. Voir la mer était encore un évènement.
Vint la première voiture, une Jeep acheté aux surplus américains dans les années 1950. Les deux enfants de Louis, en habits de sortie, posent devant la voiture. Elle servait aussi en semaine à labourer, tirant une petite charrue.
La 4 CV vers 1957 avec Louis-Claude et Jean-Pierre Maignan devant, leur mère au volant. La voiture, achetée d’occasion, venait juste d’arriver. Elle a servi jusqu’à 1962. Elle fut utilisée pour les visites les dimanches aux cousins et cousines à Marpiré, où on se retrouvait une bonne dizaine. On n’allait pas trop loin car il fallait être de retour à la ferme pour la traite du soir, se souvient Jean-Pierre.
Avec l’acquisition d’une R8 Renault, ici en 1963 devant un pont de la Loire, on poussa les excursions plus loin… et ainsi de suite.
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