Dans l’album photos de Jean-Alain Delahaye, se trouvent des photos de son père et de son grand-père, tous deux prénommés Pierre, couvreurs et pompiers bénévoles. L’occasion de découvrir ce qu’était alors cette brigade de sapeurs-pompiers, sorte de confrérie sympathique et nécessaire.
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Les pompiers intervenaient essentiellement pour les incendies et n’étaient pas formés pour les autres sinistres, comme les accidents. Le premier pompier informé courait à la mairie, y cassait la petite glace fixée au mur et appuyait sur le bouton qui déclenchait la sirène. Il y avait un code: le nombre et la longueur des coups de sirène donnaient des indications sur le type et l’importance du sinistre. Les pompiers bénévoles alertés se libéraient instantanément et se rassemblaient devant le local des pompiers, rue du Calvaire (aujourd’hui disparu). Ils disposaient d’un vieux camion militaire, sans citerne, qui parfois rechignait à démarrer. Le camion traînait une motopompe en remorque derrière. Arrivés sur place, souvent une ferme en campagne, ils puisaient l’eau de la rivière, d’une mare ou d’un puits.
Les pompiers faisaient un voyage en car d’une journée chaque année, aux beaux jours, avec leur famille. Ils prenaient leur repas au restaurant et jouaient au palet ensuite. Jean-Alain garde le souvenir d’une équipe sympathique avec des personnages qui aimaient raconter de bonnes histoires.
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