
En mettant un peu de légèreté dans ce sujet délicat, essayons de distinguer ce qui est de la légende et des faits, ce qui est du cidre et de ses alternatives alcoolisées.
Michel Leverrier, grand connaisseur de la ramaougerie de pommé, cette tradition culinaire et festive de Haute-Bretagne, nous a accordé un entretien. Histoire, recette et renouveau dans les années 1970-1990, jusqu’à la Fête d’automne à Acigné. Bonus: une vidéo autour d’une ramaougerie de pommé à Acigné en 1990.
La ville de Rennes fut la championne de France, et peut-être même du monde, de la consommation de cidre au XIXe et pendant la première moitié du XXe siècle, générant tout un réseau économique et logistique dans les localités environnantes pour l’abreuver.
Le vécu d’un agriculteur qui a observé les évolutions de consommation de boissons dans la deuxième moitié du XXe siècle et la fin de l’activité cidricole à la ferme, comme beaucoup d’exploitants agricoles de la couronne rennaise.
Au 19e siècle et jusqu’à la Guerre 14-18, la production de cidre se développa énormément en Ille-et-Vilaine, en faisant le département de tête.
Comment le cidre, tel que nous le connaissons, a été mis au point. Comment les pommiers à cidre se sont imposés dans le paysage de la Haute-Bretagne.
Le pommier « tout simple de chez nous » est le fruit d’une longue évolution naturelle et agronomique, lui ayant permis de s’adapter parfaitement au terroir local.
Le cidre, c’était toute une économie mais aussi toute une culture à Acigné et en Ille-et-Vilaine. La sociabilité rurale s’organisait autour de cette boisson, des champs aux celliers, de la table aux cafés.